Bouturage d'azalée mollis
 






 



J'ai décidé cette année, pour la première fois, de tenter la propagation des azalées mollis.

La difficulté avec ces azalées réside dans leur différence avec les azalées japonaises : il faut, à tout prix, que les boutures racinent avant qu'elles ne perdent leurs feuilles. Il est donc impératif de commencer très tôt : fin mai ou début juin selon les individus.

A cette époque, je pense et j'espère que la chaleur de fond n'est pas nécessaire. L'avenir nous dira si je me trompe.






Tout ce dont j'ai besoin se résume à un bidon de plastique translucide.
Peu importe sa contenance du moment qu'un de ses côtés ne fasse pas moins de 25 cm.







Je découpe un côté de façon à conserver le maximum de ces 25 cm.









Je fais ensuite quelques trous dans le fond qui serviront pour le drainage.











Je remplis à moitié le conteneur avec un mélange léger et humidifié.








Ensuite je prépare les boutures selon le processus habituel :
- diminution de la surface foliaire
- entaille à la base
- utilisation d'hormone de bouturage.












Je fais un avant trou avec un fil de fer de façon qu'en glissant la bouture dans le substrat la poudre d'hormone reste en place.





Je place les boutures, dans le cas présent 6 Arnesson's Gem.







Je termine en enfermant le conteneur dans un sac plastique translucide, hermétiquement fermé.












Le lendemain, je vérifie qu'il y a bien de la condensation sur les parois du sac.







Le 23 octobre, soit 4 mois et demi plus tard, il est temps de découvrir les résultats.
Une seule bouture (sur six) semble en "bonne santé".







Sa motte de racines est encourageante pour l'avenir.









 
COÛT : Nul en cas de récupération des bidons plastiques.

Temps : Environ 30 minutes.

Difficulté :        Aucune.

Résultat : Nul pour un pépiniériste, passable pour un amateur dénué de matériel adéquat.
Il faut, en plus, tenir compte de la rareté de l'azalée mollis à multiplier => Nifty Fifty, à ma connaissance, n'est pas commercialisée en France.


   






Photos et texte de Marc Colombel